Les artefacts légendaires Les artefacts légendaires sont des objets ayant appartenu à d’illustres personnages durant l’histoire. Le lien particulier entre ces individus et leur équipement conférait à ceux-ci des capacités hors du commun. Ces enchantements intrinsèques aux objets étaient par nature inaltérable (voir chapitre 8 : Les Enchantements et comment les faire durer plus longtemps) On recense à ce jour 12 artefacts légendaires dont le nom revient régulièrement dans les manuels d’histoire du Monde Connu : Voici la liste de ces objets ainsi que leur description brève :
Cette cape appartenait au plus célèbre voleur du monde Connu il y à plusieurs centaines d’années. Il sévissait dans les environs de Drismor. Il avait la fâcheuse habitude de disparaître au nez et à la barbe de tous et ses capacités de vol à la tire n’avaient d’égal que son imprudence. Après une journée de larcin fructueux, il se dirigea vers la taverne. Les habitants courroucés décidèrent d’en finir et l’attaquèrent alors qu’il cuvait et le pendirent haut et court sans autre forme de procès. Sa cape ornée d’une broche représentant une chouette était toujours sur ses épaules, à l’exception de ce jour-là. On raconte qu’elle confère au porteur de la cape des capacités de voleurs étonnantes mais attire la haine des gardes lorsque ils la voient, les méfaits de son ancien porteur encore imprégnés dans le tissu.
Dialidir était un seigneur de guerre d’une force incroyable, il était l’un des plus brillant stratège de son époque et aurait conseillé Nimaen Vanür dans de multiples batailles qui devinrent de véritables succès. Cependant il était d’une laideur incroyable et il portait un casque cachant son visage. Il devint aigri et de plus en plus violent et fini par être tué par ses hommes lors d’une mutinerie. Le casque semble, selon la légende, conférer à son porteur, le pouvoir de faire fuir les ennemis en les effrayant par un cri mais les effets négatifs sur un cri peu convaincant pourraient être importants…
Portée par l’Ancien lorsqu’il à fait fuir les monstres qui peuplaient Courbelac (Voir « L’histoire de la citadelle des brumes » par Lord Ashgorn ), cette lame aurait été frappée par le seul rayon de soleil qui traversait la brume entourant la citadelle. L’Ancien libéra le pays du joug des monstres et fit construire la citadelle avant de partir à l’Ouest à tout jamais. On ne possède que très peu d’information sur cette lame et ses pouvoirs mais tout porte à croire qu’il s’agit d’une des lames les plus puissantes du monde.
A Primeterre, la justice est implacable et est toujours exécutée par le Rodeur de Primeterre, gardien et sentinelle du Pays. Ce combattant respecté est élu parmi les habitants et doit se dédier à la protection du pays. Il y’a fort longtemps, le titre de Rodeur de Primeterre fut donné à une femme dont les capacités d’archer étaient inégalées. Elle défendit le pays contre de multiples attaques mais un jour, un jeune homme fut arrêté pour avoir massacré tout un village. Ce jeune homme était le fils de la Rodeuse. Il fut condamné à mort et sa mère dut décocher la flèche qui lui perça la gorge. Folle de chagrin elle quitta le pays et lus personne n’entendit parler d’elle. On raconte que les flèches tirées par le porteur des gants sont enchantées et répondent au porteur, néanmoins, l’odieux crime commis par son fils et l’infanticide qu’elle à commis entachent encore les gants, tachetés du sang du meurtrier…
Un forgeron vivait dans un village paisible de Faergar lorsque des gobelins envahirent le village. Le forgeron étant le plus fort des hommes du village, il accepta de se battre en duel contre le chef gobelin en échange de leur reddition, s’il gagnait, les gobelins partiraient, s’il perdait, les gobelins raseraient le village et massacreraient les habitants. Le forgeron, écœuré par les combats et la violence travailla nuit et jour sur un arme spéciale, il trancha la tête du gobelin d’une main. L’arme permettait au combattant la portant de massacrer aisément toute créature machiavélique mais s’avérait d’une piètre efficacité sur les innocents. Il transmit l’arme à son fils et elle finit par se perdre dans les générations qui suivirent.
Un sorcier de Silvanil fut un jour chassé de la tour des mages pour avoir tenu des propos trop violents. Se sentant insulté, il créa un bâton chargé de magie et plongea dans des formes de magies ancestrales pour enchanter le bâton, lui donnant une puissance jamais égalée. Il utilisa ce bâton pour attaquer les mages et massacra une partie de la tour mais l’archimage parvint à le tuer après un violent combat. Le bâton fut alors placé dans une grotte oubliée de tous afin qu’il ne devienne pas la convoitise d’un autre mage.
Personne ne connaît l’origine de cette armure, il s’agirait d’une armure qui s’adapte à son porteur et dont la chaleur des flammes permettrait la régénération de l’armure.
Ces bottes auraient appartenu à un mercenaire de Brimur, surnommé le rat de Brimur pour son avarice, il trouvait toujours de l’or sur ses ennemis à tel point que l’on vint à en supposer que l’arme lui permettait de gagner de l’or en tuant. Cependant, le porteur peut difficilement marchander car le Rat avait une réputation de très mauvais payeur…
Cette dague appartenait au plus célèbre chasseur de dragon, Fingar O’Brogain qui finit par réussir à en amadouer un et l’utiliser comme moyen de transport. Après plusieurs années, il fut dévoré par son animal. On ne retrouva que sa dague qui semblait avoir été l’instrument utilisé pour asservir le monstre. Cette dague semble avoir la capacité de retourner un ennemi affaibli ou stupide contre son camp.
Nimaen Vanür revint seul des terres de l’Est après être parti en expédition avec Lord Balmer, il portait au côté une masse faite d’un morceau de Pierre et une branche de chêne épaisse, on raconte que pris dans une embuscade après la mort de ses deux alliés, il s’est terré dans une grotte et à tenté de fabriquer une arme de fortune, refusant de se rendre sans combattre, alors qu’il allait sortir, un originel de lumière apparu et le débarrassa de ses assaillants, il enchanta l’arme qui depuis, rayonne lorsque des personnes mal attentionnées sont proches du porteur. La masse en revanche inflige des dégâts amoindris dans des zones sombres.
Après de multiples tentatives pour rendre le bouclier de son roi incassable, le mage de l’empereur de Najabii tenta un sortilège encore inconnu, il atteint son objectif mais il s’aperçut également que le bouclier renvoyait les projectiles. Absalom Nacerli, empereur de Najabii réprima les révoltes en utilisant avec brio ce bouclier. Il mourra lors de la dernière bataille du Pélican durant laquelle il écrasa l’ultime attaque rebelle. Il tenta d’arrêter un tir de catapulte avec son bouclier, ce qui ne s’avéra pas du tout efficace sur un projectile de 200 livres. Ce bouclier nécessite cependant, selon les textes rédigés par Absalom, une grande concentration pour contrôler les projectiles renvoyés. L’écu à été mis en terre avec son possesseur mais il fut dérobé lors du sac de la capitale de Najabii : Sepotunis, par les forces orques.
Cet artefact est le plus mystérieux de tous. Il semble qu’elle ait été portée par la plus violente Vampire des terres de l’est. Personne ne connait son effet.
Rien ne prouve réellement l’existence de ces artefacts. Cependant de nombreux mages ont eu l’occasion d’en étudier certains, avant qu’ils ne disparaissent tous réellement et les textes semblent concorder : Le porteur d’au moins trois artefacts liés pourrait obtenir des pouvoirs importants, conférés par ces objets légendaires.